L`IMAM ALI (AS)
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LImam Ali (P) naquit à la Mecque 23 ans avant lHégire, exactement le 13 du mois de Rajab alors que le Prophète avait 30 ans.
Il est le fils de Abu Talib (P) qui lui-même est le fils de Abdul Muttalib. Ce dernier est le père de Abdallah (P) lequel est le père du Prophète Muhammad (P). LImam Ali (P) était le cousin direct du Prophète (P). Sa mère est Fatimâ Bint Assad (RA). Donc lImam Ali (P) est né dun père et dune mère tous deux Hachimites.
A la suite du décès précoce - dés leur enfance - des deux fils du Prophète (P), Qaçîm (P) et Abdallah (P), Fatimâ Bint Assad (RA) qui portait alors lImam dans son ventre sétait promis de confier en signe de compassion son futur enfant à Muhammad (P).
Cest pendant quelle faisait le Tawaf (circumbulation) elle fit une prière à la suite de laquelle la Kabah se fissura en un endroit du côté de Al Mustadiaar par lequel elle sintroduisit dans la Kabah pour donner le jour à son illustre enfant, lImam Ali (P).
Le Prophète (P) fut la première personne quil vit dés sa naissance. LEnvoyé de Dieu remercia le Tout-Puissant, lava le nouveau-né et prédit quà sa mort cest lImam Ali (P) qui fera son bain mortuaire. Cette prédiction se réalisera de façon effective.
LImam Ali (P) grandit entre sa mère et le Prophète (P) jusquà lâge de cinq ans puis vécut ensuite en permanence avec le Prophète (P). Il aimait beaucoup lodeur du Prophète (P) avec qui il partageait le même lit.
Il avait neuf ans lorsque le Prophète de lIslam (P) qui en avait 40, reçut le Message de Dieu. Le jeune Ali (P) le crut aussitôt sans avoir eu à pratiquer une quelconque autre religion ou croyance. Et cela à un âge où ses actes ne sont pas encore comptabilisés auprès de Dieu. Ainsi donc on peut affirmer quil est né musulman.
De plus en tant que premier élève et disciple du Prophète (P), il eut le privilège dapprendre auprès de son éducateur « 1000 portes de connaissances qui ouvrent 1000 autres portes »[28]. On peut alors comprendre ce Grand Homme lorsquil dira plus tard à son peuple :
« Demandez-moi avant que vous ne me perdiez. Il ny a pas un seul verset qui soit descendu sans que je ne sache à quel moment et dans quel contexte il est descendu. »
Le Prophète (P) en personne confirma cela en disant dans un hadith célèbre que nous avons déjà cité :
« Je suis la Cité de la Connaissance et Ali en est la Porte ».
Par ailleurs,il a été rapporté de Ibn Abbas ce hadith très célébre :
« Toute la Connaissance a été divisée en dix parties qui ont toutes été maîtrisées par lImam Ali (P). Une seule de ces dix parties a été mise à la portée de toute lhumanité et dans cette dixième partie lImam était encore le plus savant.»
Dieu décida que lImam Ali (P) épousa la fille et combien adorée du Prophète (P), Fatimâ Zahra (P). Un mariage « lié par Dieu Lui-même et qui était destiné à être à lorigine dune progéniture illustre quon appelle les fils du Prophète (P) qui sont distingués des autres membres de la umma par leur titre dImams ou de Commandeurs des croyants et par leur position de successeurs du Prophète de Dieu (P). », selon Sayyed Safdar Husayn dans « Histoire des premiers temps de lIslam », page 102; ainsi que l'ont également écrit Tabari et Al Tabrani en citant des hadiths du Prophète.
En effet devant les hésitations de lImam Ali (P), dues à la très grande pudeur et au respect immense quil nourrissait pour le Prophète , ce dernier (P) appela sa fille Fatima (P) et lui tint ce langage :
« Dieu a élu parmi les plus nobles créatures de la terre deux hommes : ton père et Ali. Dieu a décidé que ma progéniture sortira de toi et lui. »
Dans un autre hadith, qui illustre bien, par ailleurs, ces propos, le Prophète (P) dit:
« Ali et moi, nous étions une seule et même Lumière avant la création de Adam. Cette Lumière se transmit de personne en personne parmi les proches amis de Dieu jusqu'à Abdoul Mouttalib. De là Elle prit deux directions : celle qui mène à Abdallah et l'autre qui aboutit à Abou Talib. La première continue à travers moi tandis que la seconde poursuit son chemin à travers Ali. Ces deux flux se rencontrent à nouveau chez Fâtima qui a engendré ma descendance avec sa lignée d'Imams. »
La douce et obéissante Fâtima (P) acquiesça et accepta ainsi, après avoir poliment refusé maints autres prétendants, que Ali (P) devint son époux. Remarquons à ce propos quà plusieurs reprises Fâtima (P) a eu loccasion de refuser une proposition de mariage devant son père simplement en baissant les yeux ; le père comprenait alors et acceptait sans hésiter la décision de sa fille. Une belle leçon à méditer surtout pour ceux qui prétendent souvent au nom dune pseudo - tradition pour le moins tyrannique, imposer un conjoint non désiré à leur enfant.
Par ailleurs lImam Ali (P) et Fâtima (P) avaient un destin très lié par delà les seuls liens du mariage. Cest dabord à propos du prophète. On sait en effet que le Prophète (P) a perdu à lâge de 50 ans la même année, appelée pour cela amul huzn ou année de la tristesse, son oncle qui la élevé - Abu Talib (P) - et sa première épouse Khadija (RA).. Les deux avaient des fonctions de protection vis à vis du Prophète :
* En tant que notable de la ville et chef de la tribu Banu Hachim, Abu Taleb (P) protégeait le Prophète (P) contre les membres des autres tribus arabes de la Mecque. Pour cette raison d'ailleurs il se fit beaucoup d'ennemis qui finirent par le faire prendre pour ce qu'il n'était pas du tout : un mécréant, mort mécréant. En effet si tel était le cas, comment pourrait-on alors expliquer que le Saint Prophète (P) puisse être affligé à un tel point (Amul huzn) par la mort d'un mécréant, fut-il son oncle, alors que Dieu dit:
« Il nappartient pas au Prophète et aux croyants d'implorer le pardon en faveur des associateurs, fussent- ils des parents alors qu'il leur est apparu clairement que ce sont les gens de l'Enfer.» (At-Tawba, 9 : 113)
* Dans un autre registre, Khadija (RA) protégeait le Prophète par sa noblesse familiale Qoraych, sa grande sagesse conseillère et sa respectable richesse matérielle - elle était une très grande commerçante.
Heureusement ces fonctions de protecteurs furent poursuivies par Ali (P) à la place de son père Abu Talib (P) et par Fatima (P) à la place de sa mère Khadija (RA).
Si on devait citer et illustrer toutes les vertus de lImam Ali (P), il nous aurait fallu plus quun seul livre pour les exposer. On ne saurait tout de même ne pas parler de sa foi sans faille en Allah, de son dévouement sans limites au Prophète (P), de son Savoir sans bornes, de son très grand courage, de ses immenses qualités de justice, de générosité, de bonté, et de charité.
Il prouvera plusieurs fois sa foi sans tâche, son dévouement au Prophète de lIslam (P) et son courage intrépide en posant des actes très explicites notamment - lors des guerres, toutes défensives, auxquelles il a eu à participer, également lors de lémigration forcée du Prophète (P) vers Médine (lHégire).
En effet il a participé à toutes les guerres saintes sauf à celle de Tabuk. A loccasion de cette dernière, le Prophète (P) lui demanda de rester à Médine. Les Munafikhines (hypocrites) commencèrent alors à médire en faisant circuler lidée que le Prophète (P) avait laissé son cousin avec les femmes, tout en insinuant de mauvaises intentions à la hauteur de la jalousie quils nourrissaient pour Ali (P).
LImam, atteint par de telles médisances demanda au Prophète (P) de lui permettre de participer à cette guerre. LEnvoyé de Dieu lui dit :
« Est- ce que tu ne veux pas être pour moi ce que Haroun était pour Moûssa sauf quil ny a pas de Prophète après moi ? ». Ali (P) comprit alors la stratégie du Prophète (P) qui voulait laisser un homme de confiance derrière lui pour assurer ses arrières cest - à - dire pour la sécurité des vieillards, des femmes et des enfants ainsi que la protection de la ville de Médine qui était alors la Capitale de lIslam.
Une autre guerre qui a beaucoup marqué lhistoire de lIslam de par les difficultés stratégiques rencontrées, et où lImam Ali (P) sillustra par son courage, sa bravoure mais surtout son auréole dÉlu de Dieu, fut la bataille de Khaybar.
A loccasion de cette bataille les Musulmans connurent une tâche des plus éprouvantes qui consistait à attaquer une forteresse bien protégée par un rempart infranchissable.
Précisons tout de suite que le motif de cette bataille était essentiellement la violation par les habitants de Khaybar du traité de protection mutuelle entre Médine et Khaybar au bénéfice dun rapprochement de cette dernière avec la Mecque. Cette violation constituait une menace pour la sécurité des habitants de Médine et en particulier celle du Prophète qui, rappelons-le, a été chassé de la Mecque. En un mot il sagissait dune déclaration de guerre des habitants de Khaybar contre ceux de Médine. De là, la bataille était bien défensive.
Pour en revenir à la bataille de Khaybar proprement dite, le Prophète qui souffrait de maux de tête avait successivement désigné plusieurs de ses compagnons parmi lesquels Abu Bakr Ibn Abi Quhâfah, Khalid Ibn Walid, Umar Ibn Al Khattab, pour mener lassaut contre le rempart ennemi. Mais ils avaient tous échoué devant lampleur de la tâche.
Cest ainsi que le Prophète (P) fut amené à prendre la décision suivante :
« Demain je remettrai mon Drapeau à quelquun que Dieu et Son Prophète aiment, un éternel fonceur redoutable qui ne tourne jamais le dos à ladversaire. Cest par lui que le Seigneur accordera la victoire. »[29]
Chacun des principaux compagnons du Prophète (P) était soucieux dêtre le lendemain lillustre élu. Personne ne pensait quil pouvait sagir de lImam Ali (P) dautant plus que ce dernier était non seulement très malade des yeux et ne pouvait rien voir mais aussi était même absent selon certains hadiths (daprès Al Tabarî et Rawdhat al-Ahbâb entre autres). Quelle ne fut alors la surprise de lassistance lorsque le lendemain le Prophète (P) fit venir Ali (P) et après avoir appliqué sa salive sur ses yeux le guérissant ainsi définitivement de sa maladie, lui demanda de porter son Étendard contre le front ennemi. On dit que lImam Ali (P) ne souffrit plus jamais de maux dyeux jusquà la fin de sa vie.
La suite est connue: lImam Ali (P) triompha de ses ennemis et fut chaleureusement accueilli par le Prophète (P). Ce dernier encouragea ses adeptes qui avaient échoué tout en citant en exemple lImam Ali (P) à qui il donna le surnom de « Assadullâh » (Le Lion de Dieu) (Voir Gibbon, D. and F. of Roman Empire, vol. V, p.365)
Hormis ces qualités de lImam Ali (P) que nous venons de citer et/ou dillustrer, il est également important de noter sa pudeur exceptionnelle et ses manières fort chevaleresques allant, lors des batailles, jusquà tourner le visage devant un ennemi dévêtu, ne jamais poursuivre un fugitif ou encore ne jamais achever un blessé, etc.
Toute sa vie durant, lImam Ali (P) eut à faire face à des ennemis de toute nature. Les raisons qui justifiaient ces inimitiés à légard de Ali (P ) se nourrissaient toutes si on veut voir dans le terreau de la jalousie (le Prophète sur ordre de Dieu le privilégiait devant tous les autres compagnons), du désir de vengeance et de son corollaire la haine (il avait tué, pour défendre lIslam, des parents de grands notables de la tribu ennemie des Banou hâchimites que sont les Banou Ummaya).
En effet les privilèges dont jouissait Ali (P) et les motifs de la jalousie et de la haine quéprouvaient certains compagnons ou non du Prophète (P) tenaient en ceci :
§ Son père Abu Talib était un des premiers convertis à lIslam contrairement aux pères dun grand nombre de compagnons du Prophète et à toutes les tentatives de déformation de lhistoire qui ont voulu faire croire le contraire.
§ LImam est le cousin et le gendre du Prophète (P) lequel lui a donné en mariage sa fille unique Fâtima Zahra (P) qui était tant convoitée.
§ Les portes des maisons des compagnons qui donnaient sur la Grande Mosquée de Médine furent toutes fermées sur ordre du Prophète (P) à lexception de sa propre porte et de celle de Ali (P) et son épouse.
§ Ali (P) a porté lÉtendard du Prophète pratiquement lors de toutes les grandes batailles et notamment à Khaybar où tous les autres Compagnons avaient échoué.
§ Il était le plus savant de toute la communauté après le Prophète (P) qui lui reconnaissait dailleurs limmensité de ses connaissances divines quil sétait chargé lui-même de lui inculquer. Rappelons que cest le Prophète (P) qui la éduqué et formé.
Ali (P) était un homme dune droiture exceptionnelle et avait un juste franc-parler.
Cest chargé de tous ces « handicaps » que lImam Ali (P) se trouva confronté après la mort du Prophète à des gens qui lui en voulaient pour ses origines banu-hâchimites, pour tous ses succès et sa gloire.
Il fut gardé en résidence surveillée pendant tout le règne des trois premiers califes après le Prophète (P), soit environ trente (30) années. Malgré cela il était pendant tout ce temps la référence ultime en matière dinterprétation du Coran, de droit islamique et de connaissance tout court tant pour les gouvernants que pour le peuple.
Après lassassinat du troisième calife Usman, lImam Ali (P) fut élu presque à lunanimité calife. Cétait alors la première fois que lImam désigné par Dieu et le calife officiel étaient une seule et même personne. LImam est ainsi le premier Imam et le quatrième calife. Son fils Al-Hassan (P) sera lui le deuxième Imam et le cinquième calife.
LImam Ali (P) mourut le 21 du mois de Ramadhan de lan 40 après lHégire, mortellement blessé à la tête par un Khârijite (i.e. dissident, contre Ali (P) et contre Muâwiyah) du nom de Ibn Muljim alors quil dirigeait la prière le 19 Ramadhan au matin.
Avant de mourir il prit le soin de confier son meurtrier à son fils Al-Hassan (P) en lui recommandant de le traiter avec justice. Il leur dit également les noms des trois prochains successeurs : Al-Hassan, Al-Hussein, Zein al-Abédine (P). Cet ordre dans la succession est confirmé dans un hadith où le Prophète dit : «Al Hassan et Al Hossein (P) sont deux Imams quils sasseyent ou quil se lèvent. » On verra le sens de la cette dernière proposition ci-dessus.
Plusieurs ouvrages ont été consacrés rien quà la bataille de Khaybar. Il serait donc prétentieux davoir ainsi résumé la vie de lImam Ali (P) mais il était juste important de vous le présenter de façon brève.
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التعريف بالمؤلف:
هو محمد كبورى من مواليد بوركينا فاسو، فيقه كبير و متخصص خبير في الأديان المقارنة، يعني بين الإسلام و المسيحية، قام بمحاضرات و مناقشات و ندوات عديدة مع كبار زعماء المسيحية بموضوعات متباينة كالتالية:
- حقيقية القرآن و تناقضات و أخطاء في الإنجيل.
- التوحيد في الإسلام و قضية التثليث في المسيحية
- قضية تصليب المسيح و قضية التثليث مضادان لتعليم جميع الأنبياء و المرسلين.
- دلائل بشارة الأناجيل على مجيء الإسلام
- تأليه المسيح و قضية الذنوب الأصيل أو القديم من المفتريات الواضحة
- الإعجاز العلمي و الحقائق العلمية للقرآن الكريم
بين يدي هذا الكتاب
- جمع جميع هذه المحاضرات في هذا الكتاب الذي سماه المؤلف بـ >
- هذا الكتاب يوضح تماما على أن من يكفر بالله أو يرتد عن الإسلام إما عن جهل بالإسلام أو إما عن ملاعنة إلهية في الأزل.
- و قد قرظ هذا الكتاب الكاتب المشهور المعلم أحمد سيموزراج (Ahmad Somozrag) مؤلف عشرات من الكتب الإسلامية (CADIS) Centre Africain de Diffusion Islamique
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- و قد نال هذا الكتاب عناية و نجاحا فائقا لدى البوركينابيين لأنه لأول مرة يتبرع
مسلم بوركينابي معروف بغزارته العلمية في الإنجيل و المسيحية بكتابة أو بتأليف مثل هذا الكتاب، موضحا بكل صراحة أمام كبار المسيحيين الدلائل المعتمدة في الإنجيل على أن الإنجيل متبدل و مزور و مغير و على أن تأليه المسيح من الهوايات النفسية و الإنسانية بحتة و من المفتريات و الأساطير الأولين لم يعلمه المسيح نفسه و لا علمه أي نبي مرسل قبله و لا بعده. و كذلك زعمهم بتكفير الذنوب و قضية التثليث، وقضية التصليب من نفس المفتريات.
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كبيرا حيث أثارت استعلامات و استخبارات و استنباءات كثيرة من قبل جهابذ المسيحيين الشأن الذي جعلنا نوجه دعوة عامة لدى كل محسن لإعادة طباعة هذا الكتاب بكميات كبيرة لبغية التوزيع المجاني فقط لنشر الإسلام و خاصة في بوركينا فاسو و لا سيما في أوساط المسيحيين.
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