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3- Les Fondements Du Privilège De L'homme

3- Les Fondements Du Privilège De L'homme


Les larges perceptions humaines du monde résultent des efforts collectifs de l'humanité, accumulés et perfectionnés durant des siècles. Elles sont déterminées par des règles, des normes et une logique particulière, ce qui leur a permis de prendre l'appellation de "science".

La science, dans son acceptation la plus large, est définie comme l'ensemble des pensées humaines sur le monde, y compris les pensées philosophiques, issues des efforts intellectuels de l'humanité et constituées sous forme d'un système logique particulier.

Les aspirations spirituelles et sublimes de l'homme, qui émanent de la foi, de la doctrine et de l'attachement aux vérités de ce monde, se caractérisent par leur généralité, leur intégralité (c'est-à-dire qu'elles dépassent le cadre de l'individualité) et leur transcendance par rapport au matériel (c'est-à-dire qu'elles ne sont pas à but lucratif ou intéressé).

Cette foi et cet attachement aux vérités sont à leur tour le produit de certaines conceptions et de certaines visions générales du monde et de la vie, conceptions et visions appartenant soit à des apôtres et des prophètes, soit à des philosophes qui voulaient répandre des pensées doctrinales sublimes.

Les aspirations humaines morales, sublimes et transcendantes par rapport au niveau animal acquièrent l'appellation de "foi" lorsqu'elles sont basées sur un fondement doctrinal et intellectuel.

 

Cela nous permet de conclure que la "science" et la "foi" sont à la base de ce qui différencie l'homme de tous les autres êtres vivants. Elles constituent également le fondement de "l'humanité" de l'être humain.

On a beaucoup discuté de ce qui distingue l'homme de l'animal. D'aucuns ont nié l'existence d'un facteur essentiel pouvant distinguer l'homme des autres êtres vivants, en affirmant que la différence entre les perceptions de l'homme et celles de l'animal est quantitative ou, dans la meilleure des hypothèses, modèle, et non pas essentielle, sans tenir compte de l'importance, de la grandeur et des prodiges du savoir humain qui a capté l'attention de l'Orient et de l'Occident.

Les tenants de ce courant(1) considèrent que l'homme, dans ses désirs et ses aspirations, est identique à tous les animaux et que rien ne permet de l'en différencier.

D'autres estiment que ce qui différencie l'homme de l'animal c'est la vie et que le premier est le seul des êtres vivants à avoir une vie, alors que les autres n'ont ni sensibilité, ni désir, ni plaisir, ni douleur et qu'ils représentent des appareils mobiles ayant la forme d'êtres vivants.

Les partisans de ce courant(2) définissent l'homme comme un "être vivant".

Etant donné que l'opinion des savants diverge quant à ce qui distingue l'homme de tous les êtres vivants, elle diverge également quant à la définition de l'homme. Les uns dirent que l'homme est un animal engagé et responsable, libre et électif, révolté, créatif, imaginatif, tendant à l'ordre, aspirant à l'idéal, métaphysique... et autres définitions représentant des points de vue contrastés et traduisant la distinction de l'homme des autres êtres vivants.

Chacune de ces définitions est évidemment adéquate dans son contexte, mais la définition du plus grand dénominateur commun à toutes les différences essentielles entre l'homme et l'animal est la suivante: l'homme est un animal "savant" et "croyant".

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