Jeu05162024

mise a jour :Dim, 20 Aoû 2023 9pm

Back Vous êtes ici : Accueil Bibliothèque Général Les Repères Des Deux Ecoles La diffusion des récits de l'Ecole des califes parmi les partisans de l'Ecole d'Ahlul-Bayt (a. s)

La diffusion des récits de l'Ecole des califes parmi les partisans de l'Ecole d'Ahlul-Bayt (a. s)

La diffusion des récits de l'Ecole des califes parmi les partisans de l'Ecole d'Ahlul-Bayt (a. s)


Dans le septième tome de notre livre Naqsh A'Immat Dar Ihya'Dîne, nous avons signalé les hadîths cités par Sheikh Al-Mufîd (m. 413 h.) et qui étaient rapportés par l'hérétique Sayf b. 'Umar, un narrateur des récits relatifs à la sîrah et à l'histoire dans l'Ecole des califes.

Nous avons signalé aussi ce que Sheikh At-Tûsî avait rapporté de ces récits dans son uvre exégétique: At-Tibyân qui inspirerait l'exégèse d'Abûl Futûh Ar-Râzî (m. 554 h.). Ce dernier inspirerait l'exégèse Kazer (m. 722 h.) et de celui-ci les récits incriminés arriveraient à l'exégèse d'Al-Kâshânî (m. 988 h.).

Un faux hadîth du Messager d'Allah (SAW) passa de l'ouvrage d'Al-Ghazâlî (m. 505 h.), Ihyâ' 'Ulum Ad-Dîne, à l'ouvrage de Mahdi An-narâqî (m. 1209 h.) Jâmi'us-Sa'âdat et de lui à l'ouvrage de son fils Ahmed An-Narâqî (m. 1245 h.) Mi'râj As-Sa'âdah.

A son tour Ibn Tâûs (m. 644 h.), dans son livre Al- Mujtanâ (de l'invocation) emprunta à l'Histoire d'Ibn Al-Athîr (m. 630 h.) un récit rapporté par le dit Sayf l'hérétique cité avant lui par At-Tabarî.

Al-Majlissî (le grand) (m. 1111 h.) dans son livre Al-Bihâr, rapporta dans les chapitres relatifs à la biographie (Sîrah) du Messager d'Allah (SAW), à la mort de l'Imam 'Ali et de Fâtimah (a. s.), 264 pages empruntées aux livres d'Abîl-Hassan al-Bakrî (mort au milieu du 3è siècle h.).

Sheikh Al-Hurr al-'Amilî (m. 1104 h.) a transcrit à son tour le livre d'Al-Bakrî et l'annexa au livre du Sheikh Hussayn 'Abdil-Wahhâb 'Uyûn al-Mu'jizât.

Ainsi, en dehors des hadîths relatifs au fiqh et à la législation, les savants de l'Ecole d'Ahlul-Bayt rapportèrent beaucoup de récits faibles et s'exposèrent ainsi à beaucoup de critiques. La question qui se pose est la suivante «qu'est ce qui a justifié l'emprunt de ces récits faibles dans les ouvrages non juridiques?»

Vous n’avez pas le droit de laisser des commentaires