Le sermon lors des fiançailles (demande de mariage)
Il est recommandé de prononcer le sermon suivant de l’Imam al-Redhâ (p) lors de la cérémonie des fiançailles, car il est global dans sa signification :
«Louanges à Allah qui S’est loué dans le Livre (le noble Coran) et qui a commencé Son Livre par la Louange dont Il a fait la première partie de Son bienfait et la dernière rétribution accordée aux gens qui Lui obéissent. Allah a prié sur Muhammad, le meilleur de Ses créatures et sur les membres de sa famille, les Imams de la Miséricorde et les métaux de la Sagesse. Louanges à Allah qui a énoncé dans Son « Livre parlant » que le plus vrai motif du contact est un motif qui débouche sur une alliance, lorsqu’Il –que Sa louange soit sublime- dit : «Et c’est Lui qui de l’eau a créé un être humain et Il a établi pour lui une parenté (par les hommes) et une alliance (par les femmes). Et ton Seigneur demeure Omnipotent.»[127] et : «Mariez les célibataires qui sont parmi vous, ainsi que ceux de vos esclaves, hommes ou femmes, qui sont honnêtes; s’ils sont pauvres, Allah les enrichira par Sa Grâce. Allah est Immense et Omniscient. »[128] »[129]
Le sermon de l’Imam Muhammad al-Taqî (p) lors de la cérémonie de son mariage avec la fille du calife abbasside, al-Ma’moun :
« (Je commence par) Louange à Allah en (signe de) reconnaissance de Son Bienfait et «Il n’y a de Dieu qu’Allah» en signe de croyance sincère en Son Unicité, et Allah a prié sur Muhammad, le Maître de Ses créatures et sur les membres purs de sa progéniture. Puis, l’une des manifestations de la grâce d’Allah sur les gens est le fait qu’Il leur a permis de se passer de l’illicite en pouvant accomplir le licite, lorsqu’Il (Gloire à Lui) a dit : «Mariez les célibataires qui sont parmi vous, ainsi que ceux de vos esclaves, hommes ou femmes, qui sont honnêtes; s’ils sont pauvres, Allah les enrichira par Sa Grâce. Allah est Immense et Omniscient. »[131].
«Ceci dit, Muhammad Ibn Ali Ibn Mûsâ demanda la main d’Umm al-Fadhl, la fille d’al-Ma’moun, en lui offrant en cadeau de mariage, la même dot que celle de sa grand-mère, Fâtimah Binta Muhammad (p), soit cinq cents dirhams (…). Acceptes-tu donc, o commandeur des croyants, de me marier à elle sur la base de ce cadeau de mariage? » Al-Ma’moun répondit : «Oui, je te marie, ô Abû Ja‘far, à ma fille, à Umm al-Fadhl, sur la base dudit cadeau de mariage. Acceptes-tu donc ce mariage? ». «Oui, j’accepte le mariage et je l’agrée. » répondit Abû Ja‘far. »[132]