Jeu05162024

mise a jour :Dim, 20 Aoû 2023 9pm

Back Vous êtes ici : Accueil Bibliothèque Principes de la Religion Le Consensus (Ijma) Ceci se manifeste à travers les faits suivants :

Ceci se manifeste à travers les faits suivants :

Ceci se manifeste à travers les faits suivants :



1- Ces trois fondements font partie des fondements innovés parus après la fin de l’ère du texte. Ils ont été introduits en réponse aux événements nouveaux connus par l’Etat islamique. Tous ces fondements ont vu le jour par l’application de la même méthode utilisée par les compagnons et, notamment, par les bien dirigés, pour résoudre les problèmes qui n’ont pas reçu des qualifications de la part des textes.

Bien qu’il existe une grande et nette différence entre, d’une part, le consensus qui exige l’accord sur une qualification donnée, de tous les compagnons ou d’une partie d’entre eux et, d’autre part, le « Sunna des compagnons » et la « voie du compagnon », dont chacune n’exprime que l’opinion d’un seul compagnon, les événements utilisés comme des témoins, des exemples pour chacun de ces trois fondements, montrent que l’opinion du calife reste, le plus souvent, la principale instance qui donne à ces événements leurs qualification.

Il le faisait en sa qualité de représentant des deux pouvoirs religieux et politique en même temps. Ceci met en lumière les attitudes de certains grands anciens savants sunnites, comme l’imam Malik et l’imam az-Zahiri pour qui l’accord de quelques compagnons, ou les opinions des califes bien dirigés ou celle d’une partie de ces derniers, étaient suffisants pour l’établissement du consensus.

2-Ceux qui élargissent le plus l’application de leur attitude voulant que le consensus soit une source de loi, ne vont pas au-delà de la considération selon laquelle il ne peut être établi qu’au temps des compagnons et notamment au temps des califes bien dirigés. Il faut ajouter aussi que le consensus ne s’établit effectivement qu’au temps des deux premiers califes, par l’accord d’un nombre limité de compagnons, y compris le calife lui même.


Ceci fait que le consensus s’approche de la « sunna des compagnons » et de « la voie du compagnon » qui représente le plus souvent, et du point de vue pratique, les décisions et les avis légaux prononcés par les califes.

b-Les preuves utilisées par ceux qui affirment que le consensus est une source de la loi n’arrivent pas à prouver la validité de leur attitude et ceci pour les raisons suivantes :

1- Ces preuve sont fondés sur les textes indiquant que la communauté ne s’accorde pas sur une erreur ce qui, même au cas où il s’avère être vrai, ne prouve pas qu’un nombre de mujtahid, de compagnons, d’habitants de Médine ou de toutes les autres personne habilitées, selon les différentes tendances, à établir le consensus, ne peuvent pas se réunir à un moment donné : il y a une grande différence entre ces personnes et la communauté dont l’infaillibilité est indiquée par les textes.

2- Le fait que les textes indiquent l’infaillibilité de la communauté n’est pas compatible avec l’attitude de la majorité de ceux qui affirment que le consensus est une source et que la condition l’égale de son établissement est la présence d’un appui. Car l’infaillibilité de la communauté implique que tout ce qui émane d’elle, qu’il soit appuyé sur une preuve ou non, fait partie intégrante de la loi.

En posant la présence de l’appui comme condition pour accepter le consensus de la communauté, on ne fait que nier son infaillibilité, car cela veut dire que son consensus, non soutenu par un appui, peut être lui même une erreur.

c- L’attitude de ceux qui affirment que le consensus est une source n’est pas unanimement reconnue et ne fait pas le consensus une preuve légale indépendant vis-à-vis des autres preuves. Il est toujours conditionné par la présence de l’appui, et par suite, il est toujours annexé à l’une ou à l’autre de ces preuves, pour les exprimer ou pour constituer une voie qui mène à elles.

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