Mar04232024

mise a jour :Dim, 20 Aoû 2023 9pm

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L'apport Des Richesses Dans L'organisation De La Vie

L'APPORT DES RICHESSES DANS L'ORGANISATION DE LA VIE


Le principe de l'entraide sociale


Les nobles sentiments qui émanent du tréfonds de l'âme et qui s'expriment à travers les actes de bonté et de charité au service de l'humanité, représentent le plus haut degré dans les qualités morales humaines. Ces sentiments agissent sur le coeur de l'être humain lorsqu'il asssiste à des malheurs ou à la souffrance d'autrui, et le poussent au sacrifice et à la lutte pour le soulager et le consoler.
 

En effet, la joie et la douleur, le bonheur et le malheur, la richesse et l'indigence sont étroitement liés à la vie de l'homme. Toutefois, dans la plupart des cas, il est possible de soulager les maux et les souffrances et d'atténuer leur effet en suscitant les sentiments et la sensibilité des autres et en venant en aide à ceux qui souffrent.
L'être humain n'est pas uniquement un ensemble de cellules vivantes. Plus que cela il porte avec lui un message incamant la vertu, la science, la beauté et les valeurs les plus nobles, en ce sens que les relations qui doivent lier les hommes entre eux doivent être empreintes d'amour sincère et désintéressé et non pas bâties sur l'intérêt et les nécessités de l'heure.

Au demeurant, il est impossible de vouloir trouver des solutions aux problèmes courants sans faire de sacrifice et sans préfére quelques fois les autres à soi-même dans les moments décisifs. Il ya lieu de signaler, à cet égard que parmi les fondements nécessaires à la construction d'une véritable "entraide sociale", la compassion, le sacrifice et la préférence des autres à soi occupent une place trés importante. La personne ou la collectivité qui s'imprègnent de cette spiriualité dans leur vie sociale ne peuvent que parvenir à la perfection.
Il va de soi que celui qui aime la vie doit faire en sorte que celle-ci soit meilleure autant que possible. De même qu'il doit contribuer, autant que faire se peut, à l'émergence d'une société saine et prospère. Car autant une personne a le sens du social et le sentiment aigu, autant elle s'intéresse au sort des autres. En effet, les idées bénéfiques et la sociabilité, en plus du fait qu'elles participent de la perfection de l'homme lui-même. aident à jeter les bases d'une société idéale pour le bien-être de ce même homme. Les sciences sociales ont mis l'accent sur le fait que le soin et la sollicitude que dépense l'homme pour sa personne impliquent la prise en charge des préoccupations des autres et l'entraide sociale avec eux. Les anciens n'ont-ils pas dit: "c'est par la main avec laquelle tu as donné que tu seras sauvé!".

Celui qui n'a pas semé le bien dans la vie, comment espére-t-il récolter le bien? Bien plus, les vertus humaines et la responsabilité sociale dans une société donnée agissent en fonction de la méthode de pensée et de la spiritualité en vigueur dans cette société. Cela dit, l'absence de cette spiritualité au sein de personnes ou de collectivités est la preuve qu'il y a un déséquilibre quelque part et qu'il y a un retard en matière de maturité sociale. Par conséquent, cette société se trouve livrée au laisser aller, à l'irresponsabilité et au désordre moral par la faute de ses membres qui n'ont pas su comprendre que leur bonheur dépend de celui des autres.
Une telle société ressemble à un navire en détresse où chaque membre de l'équipage veut sauver sa peau sans se préoccuper du sort des autres.

Il reste bien sûr évident que le sacrifice au service des autres, n'est pas chose facile. Un savant a dit à ce sujet:

"On éprouve toujours de la peine et des contraintes à faire des actes de bienfaisance. Toutefois, au fur et à mesure qu'on avance dans cette voie, on sent comme une force nous pousser et nous stimuler. En vérité, les actes de bienfaisance ressemblent à des femmes fécondes desquelles nait une nombreuse descendance."

Ceci est vrai, en ce sens que le sacrifice et le dévouement aux autres constituent une grande charge pour l'homme soucieux de son bien-être et enfoui dans son égoisme, cet homme avide de toute chose et prêt à se sacrifier pour parvenir à son but, à son idéal, quelqu'en soit le prix! Or y a-t-il dans la vie de l'homme une chose qui ne constitue pas un problème et une peine? Bien au contraire dans tout geste qu'il accomplit couramment, il y a une peine et une lassitude. Il en va ainsi de l'effort de perception et de compréhension comme des autres efforts quotidiens. La diférence n'existe qu'au niveau de la démarche et de l'effort fourni. C'est ainsi qu'une juste et sage perception de choses peut mener l'homme à la vérité et à la certitude dans ce bas monde et dans l'autre où il trouvera la récompense et la béatitude. Le contraire est aussi vrai.

Cependant, bien qu'ils soient nombreux ceux qui prétendent être bienveillants et partager la souffrance des autres, il n'en demeure pas moins qu'ils refusent d'assumer leurs responsabilités afin d'alléger, un tant soit peu, le malheur de ceux qui souffrent. De fait, si on propose, à l'un d'eux, une responsabilité ou une charge impliquant des dépenses ou des efforts pénibles de sa part pour aider les nécessiteux, ou bien de renoncer à certains de se priviléges, celui-ci ne peut que. refuser cette charge et s'en éloigner. Tout ça, parce que ces gens-là, nont pas été préparés à assumer des responsabilités et des fonctions. Bien plus, ils n'ont pas voulu s'habituer à assumer la plus petite des responsabilités afin d'être aptes à en assumer de plus importantes. Porter sur soi la souffrance d'autrui est un sentiment sublime digne de la plus haute considération.
Toutefois, si ce sentiment-là ne se concrétise pas en acte de bienfaisance susceptible d'alléger le malheur des autres, on ne voit pas oû est son utilité. Les sentiments restés à l'état de voeux pieux peuvent-ils servir à quelque chose? Les sentiments enfouis dans le tréfonds de la conscience n'ont par conséquent, aucun effet sur les réalités de la vie, et ne peuvent donc être utiles à l'humanité. En effet les bonnes intentions ne suffisent pas, à elles seules, dans la vie pratique et réelle de l'homme dans ce bas monde. Ils ne valent que s'ils sont suivis par des démarches et des actes concrets.

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