Ven04192024

mise a jour :Dim, 20 Aoû 2023 9pm

Quelques Leçons Du Prophète

Quelques leçons du prophète


Le Prophète de l'Islam (que le salut soit sur lui) utilisait plusieurs méthodes pour former l'homme dont celle qui consistait à développer l'esprit d'émulation dans le travail chez ses compagnons, car les musulmans ont développé, conformément aux prescriptions du Prophète, une confiance en soi totale, un esprit d'entreprise, une résolution obstinée et de nobles objectifs, sans se laisser aller aux penchants et aux désirs ou se bercer de faux espoirs. Ils se reposaient toujours, en toute action, sur les bienfaits du Seigneur.

 

Le Cheikh Al-Kulayni a rapporté que l'Imam Al-Sâdeq disait:

"Il fut rapporté qu'un compagnon du Prophète (que le salut soit sur lui) a vu sa situation se détériorer. Voyant cela, sa femme lui dit: Si tu allais chez le Messager de Dieu et le questionnais. Il se rendit alors chez le Prophète et lorsque celui-ci le vit, il lui dit: Qui nous demande, nous lui donnons et qui se dispense Dieu l'enrichit. L'homme dit: Il parle de moi, Il revint alors vers sa femme et l'informa. Elle lui dit: Le Prophète est humain, alors confie-toi à lui. Lorsque le Prophète le vit à nouveau, il lui dit: Qui nous demande nous lui donnons et qui se dispense Dieu l'enrichit. Cette scène se répéta trois fois.

"Alors, l'homme emprunta une hache et se dirigea vers la montagne pour couper du bois. Il le vendit pour une demi-mesure de grains dont il se nourrit. Le lendemain, il rapporta plus de bois et le vendit jusqu'à ce qu'il acheta la hache et, plus tard, deux mulets et un jeune esclave. Il travailla tant et si bien que sa situation s'améliora et qu'il put vivre à l'aise. "L'homme se rendit chez le Prophète et lui raconta son histoire. Celui-ci lui rappela ce qu'il lui avait déjà dit: Qui nous demande nous lui donnons et qui se dispense Dieu l'enrichit".5

Le célèbre savant Samuel smiles disait:

"La confiance en soi est la base de tout succès et de tout progrès. Si la majorité s'y soumettait, alors cette nation serait grande et puissante. Le seul secret de sa réussite et de sa capacité est cette grande qualité, car la volonté de l'homme se renforce s'il ne compte que sur lui-même et s'affaiblit en proportion de l'aide et l'assistance qu'il reçoit d'autrui.
"Les aides qui lui parviennent des autres réduisent son activité et affaiblissent sa force et son esprit combatif. Dans ce cas, l'homme ne trouve plus de raisons de travailler ou d'entreprendre, surtout si les aides extérieurs couvrent largement ses besoins, car dès lors l'énergie de l'homme s'amenuise et s'éteint en lui l'esprit d'initiative et de combat.
"Les meilleures lois et législations accordent, certes, à l'homme l'indépendance et la liberté, pour qu'il se prenne en charge et régle sa vie, mais certains s'imaginent que les lois sont faites pour leur garantir le repos et le bonheur, sans efforts de leur part."

"A la réflexion, on s'aperçoit que les méfaits et les faiblesses que nous attribuons à une nation, ou à un peuple, ne sont en réalité que le fait de certains individus de cette nation et tant que les moeurs de cette nation et son esprit n'auront pas changé et que l'on voudra combattre ces méfaits par et au nom de la loi, ceux-ci ne tarderont pas à réapparaître, sous une autre forme et en d'autres lieux".6

Le calife Ali (que le salut soit sur lui) disait:
"Qui n'aide pas n'est pas aidé".7

Il ajoutait aussi:
"Qui est incapable d'action se dérobera à ses responsabilités".8

Un penseur occidental écrivait:

"La nature ne permet à toute créature de demeurer en son sein que si cette créature est capable de se défendre et de lui étre utile. De même, la formation d'une étoile, le choix de son orbite et sa stabilité sur cette orbite, l'arbre qui résiste aux vents et aux tempêtes et les forces vitales présentes en tout être vivant sont l'expression même du principe de la confiance en soi.
"Quant à nous, nous sommes tels une communauté sans discipline où personne ne respecte les limites qui lui sont fixées, où chaque individu ne consacre son intelligence à penser ou à se remettre en cause, préférant tendre la main pour demander l'obole.
"Pour ce qui concerne nos jeunes, si leur existence est marquée, à ses débuts, par l'insuccès, alors leurs esprits seront défaits. Si un jeune commerçant ne réussit pas dans ses affaires, les gens le classeront dans la catégorie des perdants. Si une personne douée d'une grande intelligence, poursuivant ses études dans une université, ne trouvait pas un emploi au bout d'une année, d'attente, ses amis et lui-même considéreront que c'est un homme sans espérance et sans avenir.

"Un jeune homme obstiné du Vermont vaut mieux qu'une centaine de ces gens polissés et civilisés, car il s'adonnera pratiquement à toutes les activités durant des années, de manière soutenue. Il achétera, par exemple, une ferme pour planter et cultiver avant de devenir marchand ambulant puis directeur d'école maternelle, prêcheur de bonnes paroles, secrétaire dans un journal, propriétaire d'une parcelle de terre, etc... Chaque fois qu'il tombera, il se relèvera tel un chat sur ses pattes, indemne et prêt à se lancer dans d'autres activités.
"Ce jeune homme progressera avec le temps et n'aura pas honte dans le choix de ses activités, car il n'admet pas de gâcher sa vie et tente de tirer profit de chaque minute qui passe. Pour chaque occasion de perdue, il en saisit cent autres. Laissez les gens stoîques ouvrir la voie du progrès devant l'homme et lui dire qu'il n'est pas un arbre qui plie à tout vent, mais qu'il a la force de sortir indemne de toutes les crises et grâce à la confiance en soi, il verre surgir en lui des capacités nouvelles".9

Bien que la confiance en soi est une des grandes vertus et l'une des plus positives, nous devons faire, attention cependant à ce que cette qualité ne se transforme pas en un sentiment d'orgueil et de suffisance, car entre la suffisance et le réalisme la différence est grande et de taille.

Celui qui a foi en lui-même plus que de raison et agir avec excès dans cette attitude est un homme que domine le sentiment d'orgueil. En fait, cet orgueil est à l'origine de beaucoup d'erreurs parce que l'orgueilleux s'imagine posséder des forces et des capacités qui sont, en réalité, imaginaires. Cette confiance en soi excessive lui ôte toute vision réaliste des choses, souvent complexes, de l'existence.
"Au contraire de cet individu, l'homme doué d'une vision réaliste est toujours préparé à affronter les difficultés et regarde l'existence avec optimisme. Pour atteindre ses objectifs, il consacre les efforts nécessaires à cela, sans mettre plus que de raison ses capacité et ses énergies à l'épreuve.

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