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Hadith Al-Amân Min Al-Ikhtilâf

Hadith al-Amân min al-Ikhtilâf(108)



Dans ce hadith, le Prophète explique le rôle doctrinal et politique des Ahl-ul-Bayt. En effet, le danger le plus grave qui menace la Ummah est toujours la division et le désaccord dans l'opinion et la tendance politique. Le Prophète craignait pour sa Ummah un tel malheur. Aussi travailla-t-il en vue de son unité et de sa cohésion idéologique et politique. Pour ce faire, il incita la Ummah à s'attacher aux Gens de sa Maison et à se référer à eux en cas de différend. C'est pour cela qu'il présentait les Ahl-ul-Bayt comme étant liés au Saint Coran, dont ils ne se sépareraient pas jusqu'au Jour du Jugement, et comme "l'arche de Nûh" et "la porte du Pardon". Et, dans le présent hadith, il les décrit comme étant le cadre rassembleur et l'axe unificateur de la Ummah, et indique que l'attachement à eux et la maeche sur leurs traces constituent une garantie contre les dissensions et les différends.

 

«De même que les étoiles sont une garantie pour les habitants de la terre contre la noyade, de même les Gens de ma Maison sont une garantie pour eux contre les désaccords.»(109)

Selon l'Imam 'Alî, cité par Muhib al-Dîn al-Tabarî:

«Le Prophète a dit: "Les étoiles sont une assurance pour les habitants des cieux : si elles venaient à disparaître, ceux-ci disparaîtraient également. De même, les Gens de ma Maison sont une assurance pour les habitants de la terre : s'ils venaient à disparaître, les habitants de la terre disparaîtraient aussi."»

Al-Tabarânî note que ce hadith a été rapporté par Ahmad ibn Hanbal dans "Al-Manâqib".(110)



Notes 


108. Le hadith de "la Protection contre le désaccord, la divergence".

109. Al-Chibrâwî al-Châfi'î, "Al-At-hâf bi-Hobb al-Achrâf", p. 20. Il est rapporté par al-Hâkim dans "Al-Mustadrak al-Çahîhayn", tome III, p. 149, qui l'a qualifié de hadith sain. Il est de même mentionné par al-Muttaqî dans "Kanz al-'Ummâl", tome VI, p. 217, ainsi que par Ibn Hajar -qui en dit qu'il est sain- dans ses "Çawâ'iq", p. 140.

110. Al-Fairûzâbâdî, op. cit., p. 68.

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