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La Position De La Femme Dans La Société Mecquoise De L'époque

La Position De La Femme Dans La Société Mecquoise De L'époque


Dans toutes les tribus de l'Arabie, on éprouvait une telle haine et un tel mépris envers les femmes, que si une famille mettait au monde une fillette, on l'enterrait vivante. À leurs yeux, la meilleure des femmes était celle qui pour plaire à son mari, n'hésitait pas à tuer sa nouvelle-née. C'était là une coutume courante, une pratique ordinaire qui ne les affectait guère.

Le sens de l'honneur et la civilité n'avaient point cours chez eux. Seuls les aristocrates et les chefs des tribus menaient une vie aisée et confortable. Ils manquaient de sentiments de bonté et de philanthropie, et personnalisaient l'autoritarisme.

Ils capturaient les étrangers et les gens sans défense, les retenaient comme esclaves et les exploitaient, leur ôtant toute liberté et toute volonté. Ils n'étaient que les esclaves de leurs maîtres qui les traitaient comme bon leur semblait. Un jour on leur ordonnait de travailler, le lendemain on leur enjoignait de combattre pour la cause de leurs maîtres, et le surlendemain on les contraignait à se battre les uns contre les autres pour distraire et amuser leurs propriétaires. Par exemple, on obligeait deux esclaves à combattre jusqu'à la mort afin d'offrir un spectacle passionnant à un maître.
 


Dans un tel environnement, les femmes de murs légères ouvraient librement des maisons de débauche. En bref, la société de cette époque se caractérisait par la sauvagerie, l'ignorance, la débauche, une vanité sans limite, les razzias, les jeux de hasard, l'ivrognerie etc. Elle était gouvernée par des lois tribales et raciales, soumise à des coutumes et des cérémonies bizarres.

La vérité, la droiture, l'honnêteté, la chasteté, la philanthropie et les sentiments de bonté n'avaient aucun sens dans une telle société. En raison des guerres interminables qui les ravageaient depuis des années, les jeunes comme les vieux vivaient dans une détresse perpétuelle. La malfaisance ne laissait aucune place aux bonnes actions et toute la jeunesse s'adonnait à la débauche, en raison des murs dissolues qui prévalaient généralement dans cet environnement.

À une époque où la loi de la jungle prévalait sur tout, où les pilleurs agissaient ouvertement et impunément, où les pots-de-vin, les tributs, les commissions s'appelaient revenus, et où des milliers de gens dormaient le ventre vide, ignorés de tous, peu de personnes pouvaient réellement jouir des privilèges de la vie; la mort était devenue préférable à cette misérable existence.

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