Mar04162024

mise a jour :Dim, 20 Aoû 2023 9pm

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3. Comment appliquer cette méthode pour démontrer l'existence du Créateur

3. Comment appliquer cette méthode pour démontrer l'existence du Créateur


Après avoir appris la méthode générale de la démonstration inductive basée sur le calcul des probabilités, et après l'avoir appréciée à travers ses applications dont nous avons pris connaissance, nous nous efforçons, maintenant de l'appliquer en vue de démontrer l'existence du Créateur Avisé, en suivant les mêmes démarches:

* La première démarche: Nous remarquons sans cesse qu'un nombre considérable de phénomènes naturels réguliers concordent parfaitement avec le besoin de l'Homme en tant qu'être vivant et avec les exigences du déroulement de sa vie, de telle sorte que tout remplacement de l'un de ces phénomènes conduit à l'étouffement de la vie humaine sur Terre ou à sa paralysie.

Ci-dessous, nous mentionnons, à titre d'exemple, quelques-uns de ces phénomènes:

La Terre reçoit du Soleil une quantité de chaleur qui lui assure une température suffisante à la formation de la vie et à la satisfaction du besoin exact (ni plus ni moins) de l'être vivant, en chaleur. On a constaté scientifiquement que la distance qui sépare la Terre du Soleil concorde parfaitement avec la quantité de chaleur nécessaire pour la vie sur Terre. Si cette distance était le double de ce qu'elle est effectivement, il n'y aurait pas eu de chaleur suffisante à la formation de la vie; et si elle en était la moitié, la chaleur y aurait doublé et aurait été insupportable pour la vie.

Nous remarquons également que l'écorce terrestre et celle des océans retiennent - sous forme de composé - la plus grande partie de l'oxygène qui constitue le huit dixième de toutes les eaux du monde. Malgré cela et malgré sa vive disposition à se combiner chimiquement de la sorte, une partie limitée seulement de ce gaz est restée libre, et participa à la composition de l'air. Or cette partie réalise une des conditions nécessaires de la vie. Car les êtres vivants - Homme ou Animal - ont un besoin impérieux de l'oxygène pour respirer. Et si tout l'oxygène avait été retenu sous forme de composé, la vie n'aurait pas pu exister.

 

On a remarqué que le taux de l'oxygène libre correspond parfaitement au besoin de l'homme et de sa vie pratique. L'air se compose, en effet, de 21% d'oxygène. Si ce pourcentage était plus élevé, l'environnement aurait été exposé à des incendies permanents. Et s'il était moins élevé, la vie aurait été impossible ou difficile, et il n'y aurait pas eu assez d'oxygène pour subvenir aux besoins de la vie.

Nous observons également un phénomène naturel qui se répète continuellement des millions de fois à travers les temps, et permet le maintien d'un taux déterminé d'oxygène en constance: lorsque l'Homme, et d'une manière générale l'Animal respire et inspire l'oxygène, le sang reçoit celui-ci et le distribue aux différentes parties du corps. Cet oxygène consume alors l'alimentation; ce qui produit le gaz carbonique, lequel remonte aux poumons pour être rejeté dans l'air. Ainsi, l'Homme et d'autres espèces animales produisent continuellement ce gaz qui constitue une condition nécessaire à la vie de tout végétal; celui-ci à son tour, en recevant le gaz carbonique, en sépare l'oxygène qu'il rejette sous sa forme pure dans l'air, pour être apte à la respiration de nouveau.

Par ce processus d'échange entre l'animal et le végétal, l'oxygène a pu maintenir son taux; et sans lui l'oxygène se serait fait rare et la vie de l'Homme aurait été quasiment impossible.

Et ce sont des milliers de phénomènes naturels qui ont concouru à la réalisation de ce processus d'échange parfaitement adapté aux exigences de la vie.

Nous remarquons que le nitrogène, en tant que gaz lourd, tendant plutôt au gel, allège pertinemment l'oxygène de façon à le rendre utile, en s'y joignant dans l'air. De même, on constate que les quantités respectives de l'oxygène et du nitrogène restées libres dans l'air concordent parfaitement. En d'autres termes, la quantité de l'oxygène de l'air est justement ce que la quantité du nitrogène de l'air peut alléger. Si l'oxygène venait à augmenter ou que le nitrogène venait à diminuer, l'opération d'allégement nécessaire n'aurait pas lieu.

Nous remarquons aussi que la quantité d'air existant sur la Terre est limitée: elle ne dépasserait pas un millionième de la masse du globe terrestre. C'est très justement cette quantité qu'il faut pour rendre possible la vie de l'Homme sur Terre. Si elle venait à augmenter ou à diminuer, la vie deviendrait du moins difficile, sinon impossible. Car son augmentation signifie l'augmentation de la pression de l'air sur l'Homme, augmentation qui pourrait atteindre un degré insupportable; et sa diminution signifie qu'on laisse aux météores, qui se répandent chaque jour la possibilité de pénétrer la Terre facilement et d'anéantir tout ce qui y vit.

Nous remarquons que l'écorce terrestre qui absorba l'oxyde de carbone et l'oxygène fut d'une épaisseur limitée de façon à ne pas absorber toute la quantité de ces gaz. Si elle était plus épaisse, elle les aurait entièrement absorbés, ce qui aurait entraîné l'anéantissement du Végétal, de l'Animal et de l'Homme.

Nous remarquons que la Lune est située à une distance précise de la Terre, distance qui correspond très exactement à ce qu'il faut pour que la vie pratique de l'Homme sur la Terre puisse se dérouler normalement. Si cette distance était relativement plus courte, la marée que la Lune aurait provoquée eût été capable de déplacer les montagnes.

Nous remarquons beaucoup d'instincts chez les différents êtres vivants. Si l'instinct est une notion métaphysique et ne peut être soumis à l'observation, le comportement qu'il exprime ne l'est pas, il peut être parfaitement soumis à l'observation scientifique. Ce comportement instinctif exprimé par des milliers d'instincts que l'Homme a pu remarquer à travers sa vie quotidienne ou ses recherches scientifiques concorde parfaitement avec le déroulement de la vie et sa protection. Il atteint parfois un haut degré de complexité et de précision. Lorsque nous le divisons en unités, nous remarquons que chaque unité est placée dans la position exacte qui lui permet de mener à bien sa mission, de faire se dérouler la vie et de la protéger.

La structure physiologique de l'Homme représente des millions de phénomènes naturels et physiologiques. Chacun de ses phénomènes correspond constamment par sa conception, son rôle physiologique et ses corrélations avec tous les autres phénomènes - à la tâche de l'acheminement de la vie et de la protection de la vie. Prenons par exemple un groupe de phénomènes qui se sont liés entre eux de façon à s'adapter parfaitement à la fonction de la vue et à l'action de faciliter la perception des choses de façon utile.

La lentille de l'oeil projette l'image sur la rétine. Celle-ci est constituée de neuf couches dont la dernière se compose de millions de cônes et bâtonnets qui, par leurs rapports réciproques d'une part, leur rapport d'ensemble avec la lentille d'autre part, sont tenus disposés selon un ordre concordant avec la fonction de la vue. Certes, il y a une seule exception à cette concordance: l'image réfléchie sur la rétine est inversée. Mais il s'agit d'une exception momentanée, car elle se situe dans une phase antérieure à celle de la perception visuelle définitive et ne nous laisse pas percevoir les objets d'une façon inverse. L'image inversée sur la rétine, sera en effet transposée dans des millions d'autres filets de nerfs conduisant à l'encéphale pour reprendre sa position correcte, et c'est à ce moment-là seulement que la perception visuelle se produit en harmonie avec le déroulement de la vie.

Même la beauté, le parfum et la splendeur, en tant que phénomènes naturels, on les retrouve là où leur présence concorde avec la marche de la vie. Ainsi, les fleurs dont la fécondation s'effectue par l'intermédiaire des insectes, sont dotées d'éléments de beauté et d'attraction, tels les couleurs éclatantes et le parfum attractif qui correspondent à la nécessité d'attirer l'insecte vers la fleur pour la faire féconder; alors que les fleurs dont la pollinisation se fait grâce au vent en sont privées. Quant au phénomène de l'accouplement en général et de la concordance parfaite de la structure physiologique du mâle avec celle de la femelle chez l'Homme, chez l'Animal et chez le Végétal - concordance qui permet d'assurer la fécondation et la perpétuation de la vie - il constitue un autre indice universel de l'harmonie entre la nature et la mission de faciliter la marche de la vie:

"Et si vous comptez les bienfaits de Dieu, vous ne saurez pas les dénombrer. Oui, Dieu est pardonneur, certes, Misércordieux." (Coran XVI, 18)

* La seconde démarche: Nous remarquons que cette concordance constante du phénomène naturel avec la mission d'assurer et de faciliter la vie, que nous retrouvons dans des millions de situations, peut être expliquée partout et toujours par une seule hypothèse: la supposition de l'existence d'un Créateur Avisé de cet Univers, ayant voulu doter cette Terre des éléments de la vie et y faciliter la mission de la vie. Cette hypothèse peut justifier et sonder toutes les concordances observées.

* La troisième démarche: Nous nous posons la question suivante: si l'hypothèse de l'existence d'un Créateur Avisé n'était pas prouvée dans la réalité, quelle serait la plausibilité de la probabilité de l'existence fortuite ou gratuite de toutes les concordances(24)? Il est évident qu'une telle probabilité pour être plausible, suppose la présence d'un nombre trop élevé de hasards. Or, si l'hypothèse émise dans l'ensemble de la lettre (et selon laquelle cette lettre provenait d'une personne autre que votre frère, mais qui lui ressemble par tous les indices soulignés), relève d'une probabilité trop faible (étant donné que la supposition d'une ressemblance dans mille particularités est trop peu probable selon le calcul des probabilités), que dire alors d'une probabilité qui suppose que notre Terre ainsi que tout ce qu'elle renferme, soit le produit d'une matière fortuite et accidentelle qui ressemblerait par des millions de qualités, à un créateur avisé et finaliste?

* La quatrième démarche: Nous pensons donc sans plus d'hésitation possible vers l'hypothèse que nous avons formulée dans la deuxième démarche, c'est à dire l'existence d'un Créateur Avisé.

* La cinquième démarche: Nous relions cette forte probabilité à la faible probabilité que nous avons constatée dans la troisième démarche. Et étant donné que la probabilité de la troisième démarche s'affaiblit proportionnellement à l'augmentation du nombre de hasards que nous devons y supposer - comme il était convenu plus haut - il est évident que cette probabilité devient trop faible par rapport aux probabilités de la troisième démarche du raisonnement inductif utilisé dans toute loi scientifique. Car le nombre de hasards que nous devons impérativement supposer dans la troisième démarche de notre présente démonstration est supérieur au nombre de hasards supposés dans toute autre probabilité similaire ou semblable. Cette probabilité est donc nulle(25). Ainsi, nous arrivons à la conclusion tranchante de l'existence d'un Créateur Avisé, en nous fondant sur tous les signes de l'harmonie et de l'ordre que nous fournit l'Univers:

"Bientôt Nous leur ferons voir Nos signes à tous les horizons, tout comme dans leurs propres personnes, jusqu'à ce qu'il leur devienne évident que, oui, c'est cela la vérité. Quoi? Ne te suffit-il pas que ton Seigneur soit témoin de toutes choses?". (Coran XLI, 53)

"Oui, dans la création des cieux et de la terre, et dans l'alternance de la nuit et du jour, et dans le navire qui vogue en mer chargée de profits pour les gens, et dans l'eau que Dieu fait descendre du ciel, par quoi il rend la vie à la terre une fois morte et y répand des bêtes de toutes espèces, et dans la variation des ventes et dans le nuage contraint de rester entre ciel et terre, il y a des signes, certes pour un peuple d'intelligents". (Coran II, 164)

"... Et bien, tourne le regard. Est-ce que tu vois une quelconque brèche? Puis tourne encore ton regard, à deux fois: le regard te reviendra, refoulé: il sera las". (Coran LXVII, 3-4)
 

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