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mise a jour :Dim, 20 Aoû 2023 9pm

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La religion et les écoles philosophiques de la pensée

La religion et les écoles philosophiques de la pensée


Aucune religion n'approuve le matérialisme, qu'il soit sous sa forme simple ou sous forme de matérialisme dialectique qui est la base même du marxisme et du communisme, car le matérialisme professe que l'univers est une série d'événements non prémédités et sans but.

En critiquant le matérialisme, la Religion se fonde sur un nombre de principes tout à fait logiques, car:

1. L'interprétation de l'ordre de l'univers, avancée par l'école matérialiste est non scientifique, car la science se fonde dans ses recherches sur des systèmes bien calculés et précis qui ne sauraient être interprétés par des événements fortuits et accidentels.

La science reconnaît que le Créateur de cet univers est le plus grand physicien et chimiste, le médecin le plus expérimenté, le meilleur anthropologiste et cosmologiste, car en accomplissant son travail, il a utilisé toutes les lois scientifiques. Naturellement, il n'aurait pas pu faire ce qu'il a fait sans avoir une connaissance complète de ces lois. Il va sans dire que des facteurs naturels et des développements naturels ne peuvent guère avoir une telle connaissance.

2. Le matérialisme a accepté la doctrine de la compulsion comme l'une de ses bases principales. Il soutient que toute action humaine et tout mouvement humain est le résultat d'une succession de causes obligatoires. Sur cette base, selon le point de vue matérialiste, tous les efforts de l'homme sont comme les mouvements des roues d'une machine. Il est évident que l'acceptation de cette vue va à l'encontre de l'idée de toute responsabilité sociale, morale ou humaine.

 

D'une façon contrastante, la religion accepte le principe de l'obligation et de la responsabilité, et fonde donc ses enseignements sur la liberté de la volonté humaine.

Il est indéniable que l'acceptation du principe de la compulsion porte un coup au dynamisme, au sens du devoir et de la responsabilité, et contribue aux crimes et aux agressions, puisque les délinquants peuvent se déclarer non responsables de leurs crimes, et prétexter que ce qui les a conduits à commettre ces crimes ce sont un tas de facteurs, tels que l'éducation, l'environnement, la situation sociale, etc. Mais de tels effets nuisibles ne sont pas possibles si le principe de libre volonté est admis.

3.
Avec l'idée de "la matière gagne du terrain", les matérialistes ont pratiquement évincé toutes les valeurs sublimes et morales. Les effets de ce mode de penser sont très pernicieux, car sans des vertus telles que la philanthropie, la tolérance, le sacrifice, la sincérité et l'amour, l'homme serait n'importe quoi, sauf un être humain, et aucun problème ne serait résolu à l'échelle mondiale, car la croyance à la domination exclusive de la matière n'est évidemment pas compatible avec les principes de vertus.

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