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mise a jour :Dim, 20 Aoû 2023 9pm

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Le Saint Coran

Le Saint Coran



"(Ces jours sont) le mois de Ramadân au cours duquel le Coran a été descendu comme guide pour les gens, et preuves claires de la bonne direction et du discernement."(S.II,185)

«Nous avons fait descendre le Rappel; Nous en sommes les Gardiens.» (S. al-Hijr, XV : 9)

et : c'est une Révélation du Seigneur des mondes ! " (S. LXIX, 40 à 43), "Oui, le Coran est une Révélation du Seigneur des mondes " (S. XXVI, 192).

"Nous avons exposé tout ceci dans ce Coran pour que les hommes réfléchissent" (S. XVII, 41), " Ceci est, pour les hommes, un appel à la clairvoyance, une Direction et une Miséricorde en faveur d'un peuple qui croit fermement " (S. XLV, 20).

Le Saint Coran, ce Livre d'Allah et Sa Révélation descendue sur Son Noble Prophète (saw), Muhammad ibn 'Abdullâh, et protégé par Lui contre toute altération et toute déformation, cette Révélation Divine et Sacrée restée toujours intacte, et dans laquelle «l'erreur n'a pu se glisser de nulle part»Sourate XLI,41, demeure encore aujourd'hui exactement comme il a été révélé au Messager d'Allah, sans ajout ni retranchement.

Le Messager de Dieu (saw) recevait la Parole divine par l'intermédiaire de l'ange Gabriel, nommé " l'"Esprit fidèle " par le Coran. Le Saint Prophète (saw), en sa qualité d'avertisseur, la transmettait à son tour aux hommes : " L'Esprit fidèle est descendu avec lui sur ton coeur pour que tu sois au nombre des avertisseurs " (S. XXVI, 194, 195).

Le Coran fut révélé graduellement durant plus de vingt ans, selon les circonstances politiques et religieuses. Ceci explique sa composition fragmentaire de sorte que les thèmes ne sont pas regroupés par chapitres.

Le Livre sacré n'a pas été recensé selon l'ordre chronologique de la Révélation mais selon la longueur des sourates. Il en renferme cent quatorze de longueurs inégales. La plus courte comprend trois versets et la plus longue en englobe deux cent quatre-vingt-six. Certaines, révélées à La Mekke, d'autres à Médine, ont reçu un titre ; la vache, la fourmi, la caverne, les fractions, etc. Postérieurement au Prophète (saw), le Coran fut divisé en soixante parties (hizb) et aussi en deux cents parties appelées " rubû' ". Chaque sourate se compose de plusieurs versets (âyât).

Du temps du Prophète (saw), les versets coraniques étaient mis par écrit sur des os plats, des pierres, des peaux, des feuilles de palmiers... et aussi appris par coeur intégralement ou en partie par les croyants. Abu Bakr rassembla tous ces fragments sur le conseil d'Omar et les réunit en un seul opuscule. Un comité se chargea de ce travail.

Cette décision fut prise à la suite de la mort de plusieurs lecteurs du Coran lors de la guerre engagée contre le faux prophète Musaïlima. Il était à craindre la disparition à la longue du texte sacré. La recension officielle de ce dernier se réalisa définitivement sous le khalife Othman qui mit ainsi fin à la diffusion d'autres écrits légèrement incorrects.

Différentes expressions désignent le Coran dont le style varie suivant les époques de la Révélation. Outre le mot qur'ân qui dérive de la racine qara'a (réciter, lire), les quelques autres termes qui s'y appliquent sont çuhuf (feuilles), Kitâb (livre) ; deux appellations qui se réfèrent également aux Livres antérieurs à la prédication du Prophète (saw), Furqân qui définit aussi l'Écriture confiée à Moïse, et aussi la " Mère du Livre " : "Dieu efface ou confirme ce qu'il veut. La Mère du Livre se trouve auprès de lui " (S. XIII, 39). Si les mêmes vocables sont parfois attribués aux Écritures, c'est parce que celles-ci proviennent toutes de la même source céleste.

Le saint Coran est la confirmation de ce qui existait : Sourate X ; 37-38

Le Coran n'a pas été inventé par un autre que Dieu

mais il est la confirmation

de ce qui existait avant lui;

l'explication du Livre

envoyé par le Seigneur des mondes

et qui ne renferme aucun doute.

S'ils disent :

« Il l'a imaginé »,

dis : « Apportez donc une Sourate semblable à ceci

et invoquez qui vous pourrez en dehors de Dieu,

si vous êtes véridiques ».


Cette Direction est universelle car le Coran ne révèle pas une religion destinée à une seule race, à une catégorie déterminée d'hommes. L'essence de son enseignement était déjà contenu dans les Livres anciens : "Ceci se trouvait déjà dans les Livres des Anciens " (S. XXVI, 196).

Le Livre saint est en effet un rappel des " feuillets " d'Abraham, de la Loi de Moïse, des Psaumes de David, de l'Évangile de Jésus... Dieu revient sur cette affirmation quatre fois en employant la même formulation et dans la même sourate : " Oui, nous avons facilité la compréhension du Coran en vue du rappel. Y a-t-il quelqu'un pour s'en souvenir ? " (S. LIV, 17, 22, 32, 40).

Le Coran a été révélé en arabe pour être compris, à l'origine, par un peuple arabe : "c'est une Révélation en langue arabe claire " (S. XXVI, 195), "Oui, nous avons fait un Coran en arabe ! -Peut-être comprendrez-vous " (S. XLIII, 3). Il est considéré comme éternel et incréé. Le texte que nous possédons est une copie dont le prototype " Umm al-Kitâb " (la Mère du Livre) est conservé au ciel sur une Table (lawh) bien gardée : " Ceci est, au contraire, un Coran glorieux écrit sur une Table gardée ! " (S. LXXXV, 1, 22).

Il est du point de vue phonétique, graphique et linguistique identique à l'original céleste. Sa reproduction est inimitable (i'djâz) : " Dis : si les hommes et les Djinns s'unissaient pour produire quelque chose de semblable à ce Coran, ils ne produiront rien qui lui ressemble, même s'ils s'aidaient mutuellement " (S. XVII, 88).

Il est recommandé de lire et de relire le Coran, de le réciter à haute voix, tel est le conseil donné par Dieu au Prophète (saw) et à tous les musulmans : " Tiens-toi debout, en prière, une partie de la nuit, la moitié ou un peu moins ou davantage et récite avec soin le Coran" (S. LXXIII, 2, 3, 4), " Récitez donc à haute voix ce qui est possible du Coran " (S. LXXIV, 20). Beaucoup de Musulmans l'apprennent par coeur dès le plus jeune âge.

Le Saint Coran est la Source de la Législation, et sa Matière. Il est la Balance de la Sunna, et le Critère de la compréhension et de la pensée. Il est l'Origine de la Civilisation et du Savoir islamiques, ainsi que la Mère du Bienfait et du Bonheur de l'humanité.

LE SAINT CORAN DANS LES RECITS DES AHL-UL-BAYT Lorsqu'on examine les récits et les hadith rapportés par les Ahl-ul-bayt, et qu'on étudie la biographie et les rapports de ces derniers avec le Livre d'Allah, on constate que rien ne les intéressait ni ne polarisait leur attention autant que le Saint Coran. Et cela est remarquable aussi bien dans leurs biographies que dans leurs récits, dans les recommandations qu'ils ont faites, dans leur façon d'éduquer et d'orienter leurs adeptes, leurs disciples et tous les Musulmans.

Selon Ja'far ibn Muhammad al-Sâdiq (as): «Le Prophète (saw) a dit un jour : "O gens ! Vous êtes dans une demeure de trêve et à bord d'un bateau qui navigue vite. Vous avez la nuit et le jour, le soleil et la lune, pour rendre ancien tout ce qui est nouveau, faire approcher tout ce qui est au loin, et apporter tout ce qui est promis. Préparez donc les provisions pour ce qui est au-delà de ce qui est passager."

«Lorsqu'al-Muqdâd ibn al-Aswad lui a demandé : "O Messager d'Allah ! Et qu'est-ce que la demeure de trêve ?" le Prophète a répondu : "C'est une demeure d'assignation et de rupture. Si les épreuves vous accablent comme la nuit noire, recourez au Coran, car il est un intercesseur dont l'intercession est admise. (...) Celui qui le place devant lui, il [le Saint Coran] le conduit au Paradis, et celui qui le laisse derrière lui, il [le Saint Coran] le pousse vers l'Enfer. Il est le Guide. Il guide vers la meilleure Voie.
C'est le Livre dans lequel il y a détails, clarté et apprentissage. C'est une Parole décisive, et non une frivolité. Il a une apparence et un intérieur. Son apparence est Justesse, son intérieur est Science. Son apparence est élégante, son intérieur profond. Il a des étoiles, et dans ses étoiles il y a encore des étoiles. Ses prodiges sont innombrables, et ce qu'il contient d'incroyable ne tombe jamais en désuétude. Il contient les phares de la bonne conduite, et la Lumière de la Sagesse..."»

Selon l'Imam al-Sâdiq (as)aussi : «Celui qui mémorise le Coran, qui se conforme à ses Préceptes, est placé aux côtés des scribes nobles et purs.»

Selon l'Imam 'Alî ibn al-Hussein (as), le Saint Prophète a dit : «Celui à qui Allah donne le Coran et qui estime qu'un autre homme a obtenu mieux que ce qui lui a été donné, aura vu grand un petit, et petit un grand.»

Selon l'Imam Muhammad ibn 'Alî al-Bâqir (as), le Messager d'Allah a dit : «O masses des lecteurs du Coran ! Craignez Allah -Il est Puissant et Glorifié- pour votre responsabilité de ce qu'Il vous a apporté dans Son Livre ; car je suis responsable et vous êtes responsables. Je suis responsable de la communication du Message, et vous on vous interrogera sur la responsabilité dont vous ont chargé le Livre d'Allah et ma Sunna."»

Selon l'Imam al-Sâdiq (as) : «Un Croyant ne doit pas mourir avant d'avoir appris le Coran ou d'être en train de l'apprendre.»

Selon l'Imam al-Sâdiq (as) : «Le Coran est le Pacte d'Allah avec Sa Création. Le Musulman doit donc regarder Son Pacte et en lire chaque jour cinquante Versets.»

Selon l'Imam al-Sâdiq (as) : «Trois se plaignent auprès d'Allah -Il est Puissant et Glorifié- : une Mosquée en ruine dans laquelle ne prient pas ses propriétaires, un Savant qui se trouve parmi des ignorants, et un Livre d'Allah, juché, poussiéreux, et qu'on ne lit pas.»

Selon l'Imam al-Sâdiq (as): «Le Coran est vivant, il n'est pas mort. Il s'écoule comme s'écoulent la nuit et le jour. Il s'écoulera devant le dernier d'entre nous comme il s'écoule devant le premier d'entre nous.»

Amîr al-Mu'minîn 'Alî ibn Abî Tâlib (as) a dit : «... Puis Allah a fait descendre sur lui le Livre ; c'est une Lumière dont les feux ne s'éteindront jamais, un flambeau dont la combustion ne s'arrête pas, une mer dont le fond est inaccessible, une Voie dont on ne perd pas la direction, un rayon dont la lumière ne s'assombrit pas, une Loi dont la preuve ne s'étouffe pas, un éclaircissement dont les piliers sont indestructibles, un remède dont on ne craint pas les effets, une force dont les adeptes sont invincibles, un bon droit dont les partisans ne seront pas laissés sans secours.
Il est le métal [la substance même] et le centre de la Croyance, les sources et les mers de la Science, les étangs et les ruisseaux de la Justice, les points d'appui et la structure de l'Islam, les vallées et les plaines du bon droit, une mer que ne pourront épuiser les "puiseurs" des sources, que ne pourront réduire les arracheurs, des abreuvoirs que leurs solliciteurs ne dérangent pas, un phare dont les voies d'accès ne seront pas perdues par les voyageurs, des drapeaux que les marcheurs ne manqueront pas de voir, des hauteurs que ne peuvent dépasser ceux qui s'y rendent.
Allah en a fait un assouvissement de la soif des Savants, un printemps pour les coeurs des jurisconsultes, le meilleur des Chemins des pieux, un Remède qui prime tout autre remède, une Lumière au-delà de laquelle il n'y a pas de ténèbres, une corde dont l'anse est bien solide, une forteresse dont la cime est imprenable.
Il est une Force pour celui qui en fait son Tuteur, une Paix pour celui qui y entre, une Guidance pour celui qui fait appel à lui, une excuse valable pour celui qui l'invoque, une Preuve pour celui qui le cite, un Témoin pour celui qui en fait un arbitre, un Triomphe pour celui qui en tire argumentation, le porteur de celui qui le porte, une monture pour celui qui l'applique, un Signe pour celui qui le place devant lui, une Protection pour celui qui en fait sa cuirasse, une Science pour celui qui prend conscience, un hadith pour celui qui le relate, un Jugement pour celui qui juge.»

"L'Envoyé de Dieu (saw) a dit: "Je vous laisse (après ma mort) les deux choses les plus lourdes: le Livre de Dieu, et ma descendance, les Gens de ma Maison. Ils ne se sépareront jamais jusqu'à ce qu'ils me rejoignent au Paradis. Tant que vous les suivrez, vous ne vous égarerez jamais."Les versets du Coran, chacun le sait, sont un ensemble de recommandations et d'enseignements qui sont à même d'assurer le bonheur et le salut des hommes qui s'y conforment.

Cependant, le Coran requiert, pour être interprété et compris justement, une autorité compétente, remplissant les conditions de perfection dans tous les domaines. C'est la raison pour laquelle le chiisme considère qu'il est nécessaire que ceux qui ont la charge d'interpréter le Coran, en toute compétence, soient désignés par l'Envoyé de Dieu (saw), qu'il les ait préparés lui-même à leur mission future. Seules ces personnes pourront comprendre le langage de la révélation et interpréter les versets du coran de la façon la plus juste qui soit.
La conjonction du Livre et de la Famille s'explique par le besoin qu'impose toujours le Livre d'être interprété de façon complète et juste. Les diviser et les séparer, pour se contenter de suivre les avis de personnes incompétentes, n'aura pour résultat que l'égarement et la perdition. Sinon, que signifierait la parole : "Tant que vous les suivrez, vous ne vous égarerez jamais, après moi"?

En les plaçant côte à côte, le Prophète (saw) a voulu signifier que leur fonction est la même et complémentaire; d'une part le Coran, le commandement céleste, d'autre part son répondant terrestre, son porte-parole et son protecteur. Il est normal alors qu'abandonner la Famille du Prophète soit synonyme de perdition et de mort.

La déviation des musulmans,-et par suite leur déchéance a commencé avec la séparation entre ces "deux choses lourdes", depuis que la thèse "Le Livre de Dieu nous suffit" a dominé les esprits et la vision religieuse des gens, depuis que les écoles des Ach'arites et des Mu'tazilites se sont établis comme si elles étaient plus versées dans la connaissance du Livre de Dieu que le Prophète!

La compréhension juste du Coran est rendue plus facile par les commentaires de ces hommes dont la science procède directement de la faveur divine, sans intermédiaire ni apprentissage. De tels hommes ne sont autres que les Imams préservés de l'erreur et de l'égarement.

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