Mar05072024

mise a jour :Dim, 20 Aoû 2023 9pm

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Un Problème Climatique

Un Problème Climatique


Le climat de Médine était lourd et pesant. Parfois des vents suffocants soufflaient. Les gens étaient souvent atteints d'affections telles que le choléra, la fièvre etc... Beaucoup de personnes mouraient chaque année des suites de ces maladies. Les émigrants récemment arrivés n'étant pas habitués au climat de Médine, tombaient plus souvent malades que les autres.

Manquant de moyens de confort, souffrant de leur séparation avec les amis et les proches et se sentant étrangers dans la ville de Médine, beaucoup d'émigrants perdirent leur résistance aux maladies. Ce fut notamment le cas de Bilâl. C'était vraiment un grave problème auquel devaient faire face les émigrants au début de leur établissement à Médine.

Bilâl qui était très faible, étant à peine sorti des griffes des oppresseurs, tomba malade presque dès son arrivée dans la ville de son exil. Il gardait le lit. Parfois les Musulmans venaient le voir, le consoler et prier pour son rétablissement.

 

La fièvre et les douleurs laissaient Bilâl dans le tourment, et lui rappelaient les souffrances que lui avait fait subir Omayyah. Aussi se mettait-il à se plaindre auprès d'Allah: «Qu'Allah maudisse 'Otbah, Chîbah et Omayyah... qui nous ont acculés à cette situation».

Parfois Bilâl récitait en souvenir de l'atmosphère de la Mecque des poèmes: «Le jour où je pourrais convertir ma nuit à la Mecque en une agréable matinée où je verrais de tous les côtés de belles fleurs odoriférantes, ne viendra-t-il pas bientôt? Et verrais-je le jour où je boirais l'eau salubre de cette terre, en promenant mon regard à travers les hautes montagnes de la Mecque?»

Puis il adressait des supplications à Allah:

«O Seigneur! C'est Toi qui m'as délivré des griffes d'Omayyah et m'as aidé à venir jusqu'ici. Délivre-moi donc, cette fois-ci, de ce climat lourd et pollué.

»O Seigneur Tout-Puissant! Pour toutes les difficultés que j'ai rencontrées, je me suis tourné vers Toi et Tu m'as secouru. Tu m'as rendu persévérant. J'ai émigré dans cette terre en vue de T'adorer et de prêcher Ta Religion, et je n'y ai personne à part Toi. Je Te supplie donc de venir à mon secours et de me sauver, ainsi que tous les Musulmans de cette maladie qui nous déprime».

Ainsi, en proie à des maladies, Bilâl et les autres Emigrant étaient devenus très malheureux dans cette terre d'asile. Chaque jour ils avaient un peu plus de nostalgie pour leur ville natale, la Mecque. Ils priaient tous, Allah, de leur trouver le moyen de se sortir de ce lieu.

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